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Ou quand not' bon vieux Amstrad CPC fête ses 40 balais

L’Amstrad CPC, une révolution qui allait marqué toute une génération de jeunes dans les années 80. Il y 40 ans le 10 Avril 1984, l’homme d’affaire britannique âgé de 37 ans, Alan Michael Sugar présentait l’Amstrad CPC 464, un ordinateur révolutionnaire de part sa conception. Mais Amstrad ça veut dire quoi au fait ? Et bien c’est l’abréviation de plusieurs mots : Alan Michael Sugar TRADing. En 1968 lorsqu’il n’a seulement que 21 ans, Alan Sugar créé la société AMSTRAD qui vendait au départ du matériel non pas informatique mais de l’électronique grand public : Chaine hifi, téléviseurs, radios et autres magnétoscopes, lecteurs de cassettes audio, amplis et tuners à bas prix … Pendant des années, Alan Sugar vendait ses chaines hifi et autres produits électronique en porte à porte. Puis, fort de son succès, il ouvrit une boutique et enfin compris qu’il fallait surtout concevoir des produits originaux et à bas prix pour pouvoir se démarquer.


La petite histoire raconte qu’en fait Alan Sugar avait été recruté par le MI6 et qu’il était un agent infiltré des services secrets britanniques afin d’espionner les membres d’un mouvement indépendantiste breton qui travaillaient sur l’élaboration d’un ordinateur qui allait révolutionner le monde de l’informatique ... Alan Sugar avait gagné la confiance de ces ingénieurs bretons et leur proposa de financer la production et la commercialisation de leur machine. Ok, la je m’égare, car ceci bien sur, n’est qu’une rumeur bretonne qui circule encore dans beaucoup de village gaulois : Une légende urbaine ! -- ( Enfin Si vous voulez voir le prototype qui était prévu à la base cliquez ici 😉 ) --


Pour l’histoire officielle, celle que tous les manuels d’histoire informatique vous raconteront, Alan Sugar avait décidé de se lancer sur le marché de l’informatique afin de se diversifier mais il fallait vraiment que cela soit différent des autres acteurs du marché qui ne proposaient qu’un simple clavier à brancher sur son téléviseur. Car en effet l’informatique « familiale » fin des années 70 et début des 80’ cela coutait un bras ! Un simple clavier à brancher sur sa télé auquel il fallait rajouter un système de stockage ( en option payante ). Ce qui bloquait forcement la télé pour le reste de la famille et à l’époque, celui qui avait deux ou trois télé dans son foyer, on appelait ça «  un put§%#@ de bourgeois de sa mère » … La ou l’entrepreneur avait tout compris, c’est qu’il fallait proposer un « package » tout en un pour un prix hyper attractif. Il lanca alors l’idée de l’ordinateur clé en main ou il n’y a plus qu’à appuyez sur le bouton POWER pour débuter : Tout dans le clavier : Carte mère, processeur, mémoire et stockage et un écran dédié qui alimenterait le tout ! Alan Sugar contacta alors l’ingénieur Roland Perry (qui, soit dit en passant, a inspiré le serie de jeux Roland ) en 1983 afin de réaliser et conceptualiser le futur ordinateur Amstrad CPC. Il fit aussi appel à William Poel ( Fondateur D’amsoft ) qui aurait réussi à insérer un lecteur disquette dans un 464, ce qui étonna Alan Sugar à l’époque et marqua alors l’évolution du 464 au 664 et enfin au 6128. Naquit alors le Color Personnal Computeur ou plus communément appelé CPC. Un ordinateur destiné à la famille pour les jeux vidéos mais aussi pour le travail bureautique. Celui-ci disposait de 64 KB RAM ( plus que le ZX Spectrum et le BBC Micro et autant que le C64 ) et d’un lecteur de cassette interne et était vendu au prix de 249£ avec un écran monochrome, ou 359£ avec un écran couleur. Il était donc moins cher qu’un C64, si l’on compte le prix de l’écran et du lecteur de cassettes. Il possédait une palette de 27 couleurs (ou 27 variantes de vert dans le cas de l’écran monochrome…) et pouvait en afficher 16 simultanément en mode 0 (résolution de 160x200), 4 en mode 1 (résolution de 320x200) et 2 en mode 2 (résolution de 640x200). Son processeur était un Zilog Z80A cadencé à 4MHz, soit l’un des processeurs les plus courants de l’époque. Il était équipé de la puce sonore General Instrument AY-3-8912 (la même qui équipait entre autres l’Intellivision, le Vectrex ou le ZX Spectrum) à trois canaux. Enfin, il intégrait un interpréteur du langage de programmation BASIC et pouvait également utiliser le système d’exploitation CP/M. Le petit détail qui allait plaire aux futurs acquéreurs était le fait que le clavier était coloré. Cela rendait l’informatique moins austère malgré cela, certains détracteurs ne trouvaient pas cela de bon gout. L’informatique c’est du sérieux ! Mais pour Alan Sugar : « déguiser un Duc en Roi !! » était son expression favorite.


Le succès allait être phénoménal car en effet le prix était très attractif. En france l’amstrad CPC 464 sortis officiellement en septembre 1984 avec Marion Vannier comme PDG accompagné de Daniel Marcelin comme secrétaire. Et oui déjà à l’époque Alan Sugar était visionnaire car il avait mis aux manettes de sa filiale Amstrad France une femme et cette femme avait pris comme secrétaire un homme ! Tout ceci n’était pas très courant à l’époque, ni même le fait que pour lancer l’amstrad CPC en France, ils n’étaient que deux : Marion ( PDG ) et Daniel ( Secrétaire ) dans un simple bureau sans aucun ordinateurs et imprimantes mais un simple calepin et un téléphone. Pour la petite anecdote, le premier distributeur grand public officiel d’amstrad CPC en france était la Redoute qui avait mis une page complète d’ordinateur Amstrad dans leur catalogue. C'est en haut d'un escalator dans le cadre du SICOB ( Salon des Industries et du COmmerce de Bureau ) ou Amstrad n’avait même pas réussi à avoir un stand, assis sur des cartons qu’un accord avait été conclu avec Francis Vanacker ( directeur de la Redoute à l’époque ). Et Amstrad detient un record avec La redoute : la page représentant le CPC 464, puis le CPC 6128 en 1985 a apporté en 85 le chiffre d'affaires le plus important de toutes les pages du catalogue de la Redoute.L’amstrad CPC fit un succès fulgurant en france : il se venda à 20000 exemplaires par mois pour finir à 1 million d’exemplaire et se venda à plus de 3 millions d’exemplaires dans le monde. Il a fait disparaître beaucoup d'ordinateurs et a peut-être marqué la fin d'une époque.


Mais au fait, pourquoi un crocodile comme mascotte ? Marion Vannier qui a voué une bonne partie de sa carrière à la société Amstrad a énormément contribuer au rayonnement du CPC en europe grâce à son équipe de publicitaires. En effet alors qu’un des employés faisait des photocopies , une des feuilles est ressortie du photocopieur avec les bords dentelés faisant penser à des dents de crocodiles, l’idée fut lancée donc d’utiliser un crocodile pour «  manger le marché » comme se vantait à l’époque Amstrad ! Amstrad «  Le mordant Informatique » qui devint alors le slogan officiel d’amstrad en france ( et couta la bagatelle de pas moins de 30 millions de Francs ) ne plaisait pas du tout aux anglais et pourtant les Crocos Amstrad ont fait un carton en France et grâce à la force de persuasion de Marion Vannier, les anglais durent se rendre à l’évidence que cela était un très bonne idée.


40 ans après, le choix de ce logo démontre bien que l’Amstrad est comme un crocodile ! Robuste, à la peau épaisse et qui ne lâche jamais l’affaire. Un peu comme un René Lacoste et son crocodile célèbre ! Personnellement je comprend mieux pourquoi j’ai toujours aimé l’Amstrad et la marque Lacoste : Le Crocodile !


Donc voila, de part cette petite chronique, tout l’équipe de Crack’n Rom, du Canard Déchainé et du Cpc Fanz Bzh voulait fêter un très bon 40eme anniversaire au crocodile Amstrad CPC. Nous avons passé nos plus belles années d’adolescence grâce à cette machine, ses jeux, ses démos, ses programmes, ses logiciels, ses magazines dédiées, ses musiques, ses graphismes et tous ses passionnés que nous avons rencontré et qui continuent d’oeuvrer à la préservation d’un espèce en voix de disparition : Le Retro Crocodile !



Happy Birthday Amstrad CPC said
Wild From Crack'n Rom

Crack'n Rom Nostalgie